Anonymat sur internet : pourquoi c'est important pour nous, bloggers

D'abord, pourquoi j'écris sous un pseudo

Lorsque j'écris un post pour mon blog sous mon vrai nom, j'engage mon image.

C'est pourtant un blog sans prétention, mais je n'oserai pas parler de politique, ou d'autre sujets.

D'une, parce que je souhaite ne parler que d'un sujet dans mon blog perso, et expertiser sur ce domaine.

D'autre, parce que j'ai toujours gardé une neutralité sur mon profil public.

C'est pour ça qu'écrire sous un pseudonyme nous permet :

• d'écrire sur tout et n'importe quoi
• de ne pas avoir peur de se tromper
• essayer de nouvelles choses
• de développer sa pensée et d'avoir enfin un débat sur un avis sur quelque chose dont on n'aurait pas osé parler avant.

Pourquoi l'anonymat

L'anonymat, ou plutôt pseudonymat, permet vraiment d'avancer sans auto-censure.

C'est un terreau où les nouvelles idées et solutions peuvent s'y développer.

Je le sens, quand j'écris sous un pseudo, une barrière se lève. Celle du "que vont-ils penser de moi ? Pas de ce que j'écris, mais de ma personne ?".

Sans ce pseudonymat, on peut aussi se lancer et débattre sur nos idées. Mais on reste à notre limite et on la dépasse qu'un peu. On se développe moins vite. On ne pourrait pas juste laisser nos idées de côté et partir explorer un nouveau terrain.

Voilà pourquoi je pense que c'est important.

Pourquoi veulent-ils l'enlever

Si c'est pour les derniers événements, le "Grivaux gate", c'est pour les mauvaises raisons.

Le grivaux gate c'est l'histoire des vidéos pornographique avec un politicien dedans, qui ont été mise en public par un internaute.

Lever l'anonymat n'est même pas la bonne solution. Tout simplement car dans toutes les personnes impliquées dans cette histoire, aucune n'a agit sous anonymat.

Je pense que c'est une raison en plus de relancer le débat et d'ajouter une pression en plus pour faire en sorte que sur internet, tout le monde soit identifié pour enfin renforcer le pouvoir de l'autorité.

Encore une fois le "c'est pour plus de sécurité".

Et là on en revient au même problème, doit-on échanger un peu de notre liberté pour un peu plus de sécurité...