Pour l'amour de mon plancher (2014)

"Pouf, pouf, pouf."

Je martèle mon ventre pour qu'en cesse la douleur, je respire les effluves et mes poudres d'escampette,

Mon lit pleure de ne connaître que moi, mon parquet s'étouffe. Pudique, ma fenêtre ferme les yeux, j'accuse la poussière de me troubler la vue.

Ma chambre titube, je préfère ne plus bouger.

Je reste au sol, je gis, vide et stérile.